Press coverage

August 19, 2025
« Avoir raison avec… bell hooks » (Épisode 2/5 : Une icône du féminisme noir)

Comment bell hooks inclut les femmes noires dans le féminisme pour le révolutionner. Pour en parler Pamela Ohene-Nyako est docteure en histoire et post doctorante au LAM (les Afriques dans le Monde) de Sciences Po Bordeaux. Elle est créatrice de la plateforme Afrolitt une plateforme littéraire bilingue dont le but est la promotion et la réflexion critique autour de la littérature produite par les personnes d’ascendance africaine. Marie-Julie Chalu est comédienne, créatrice d’événements et de projets culturels. Depuis 2015, elle mène un parcours d’interprète avec plusieurs compagnies de théâtre dont mkcd, la ktha ou la Collective Ces Filles-Là. Elle fonde la plateforme créative ico·no·cl·a·ste en 2014 qui héberge les projets culturels afropea, Zouk Vintage et NOIR CINEMA et produit le spectacle À nos humanités révoltées à partir du recueil éponyme de la poétesse afroféministe Kiyémis. Elle a également participé au documentaire d’Amandine Gay Ouvrir la voix (2016), sur les femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Elle s’intéresse de manière générale aux cultures (afro)diasporiques, aux utopies et archives marginales. Amandine Gay partage son temps entre création et plaidoyer. Réalisatrice et productrice (Ouvrir la voix, 2017 ; Une histoire à soi, 2021), elle est aussi activiste (cofondatrice du Mois des Adopté·es en 2018) et autrice (Une poupée en chocolat, 2021). En 2025, elle réalise Ballroom, la première série documentaire sur cet univers en France, produite pour France Télévisions. Elle est active sur les réseaux : @orpheonegra.

September 20, 2021
Avec “Une poupée en chocolat”, Amandine Gay politise la question de l’adoption

La réalisatrice et militante afroféministe Amandine Gay signe un essai autobiographique pour repenser l’adoption. Sortie prévue le 23 septembre. On l’avait découverte en 2017 avec Ouvrir la voix, un beau documentaire donnant la parole à une vingtaine de femmes noires issues de l’histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Depuis, Amandine Gay est repassée derrière la caméra pour Une histoire à soi (2021), un film qui, tout en retraçant le parcours de cinq personnes adoptées, questionnait les représentations normées de la famille. Un sujet “politique” que la réalisatrice, femme noire née sous X et adoptée par un couple de personnes blanches et françaises à l’âge de 4 mois, aborde également dans Une poupée en chocolat, son premier livre. Dans cet essai autobiographique passionnant elle montre à quel point l’adoption est un “phénomène traversé par de multiples enjeux de pouvoir”, évoquant des sujets ayant trait à l’hybridité des identités, la filiation ou encore la négrophobie. Tout en dévoilant sa quête pour retracer son passé et son histoire familiale – les passages où l’autrice finit par obtenir quelques informations sur sa mère “de naissance” sont très émouvants -, Amandine Gay analyse ainsi plus globalement les discriminations subies par les personnes adoptées, mais aussi par leurs mères biologiques.